Man Ray

Man Ray. Nush Éluard 1935

Man Ray. Nush Éluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard’s hands, advertising photography 1935

Man Ray. Nusch Eluard’s hands, advertising photography 1935

Man Ray

Man Ray. Nush and Paul Eluard 1936

Valentine Hugo, Nush Éluard, Greta Tzara, André Breton

Valentine Hugo, Nush Éluard, Greta Tzara, André Breton. Exquisite corpse 1930

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton. Exquisite corpse 1930

Valentine Hugo, Paul and Nush Éluard, André Breton

Valentine Hugo, Paul and Nush Éluard, André Breton. Exquisite corpse 1930

Valentine Hugo, Nush and Paul Éluard

Valentine Hugo, Nush and Paul Éluard. Exquisite corpse 1931

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton. Exquisite corpse 1932

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton

Valentine Hugo, Nush Éluard, André Breton. Exquisite corpse 1930

Valentine Hugo, Nush and Paul Éluard, André Breton

Valentine Hugo, Nush and Paul Éluard, André Breton. Exquisite corpse 1929

Valentine Hugo, André Breton, Nush et Paul Éluard

Valentine Hugo, André Breton, Nush et Paul Éluard. Cadavre exquis vers 1930

André Breton, Nush Éluard, Paul Éluard

André Breton, Nush Éluard, Paul Éluard. Cadavres exquis 1929

Cadavre exquis

Valentine Hugo, André Breton et Nush Éluard. Cadavre exquis 1931

Pablo Picasso

Pablo Picasso. Nusch Eluard 1938

Pablo Picasso

Pablo Picasso. Nusch Eluard 1937

Pablo Picasso

Pablo Picasso. Nusch Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch et Sonia 1935
Man Ray. Nusch et Sonia 1935
Man Ray. Nusch et Sonia 1935
Man Ray. Nusch et Sonia 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard, photographie de mode pour Elsa Schiaparelli 1930
Man Ray. Nusch Eluard, photographie de mode pour Elsa Schiaparelli 1930

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1937
Man Ray. Nusch Eluard 1937
Man Ray. Nusch Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1937
Man Ray. Nusch Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1938

Dora Maar

Dora Maar. Nusch et Paul Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1938
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1938
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1938
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1938
Man Ray. Nusch Eluard et Adrienne Fidelin 1938

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1930

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1935
Dora Maar. Nusch Eluard 1935
Dora Maar. Nusch Eluard 1935

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1936

Dora Maar

Dora Maar. Portrait de Nusch Eluard

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard derrière un grillage feuillagé 1936

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard au grillage à Mougins 1936
Dora Maar. Nusch Eluard au grillage à Mougins 1936. Négatif

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1937

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1928

Man Ray

Man Ray. Buste de Nush Eluard nue sur plâtre 1933. Via manray-photo®Man Ray trust

Man Ray. Buste de Nush Eluard nue sur plâtre 1933. Via manray-photo®Man Ray trust

Dora Maar

Dora Maar. Nush Eluard 1920. Via hermitagemuseum

Dora Maar. Nush Eluard 1920. Via hermitagemuseum

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1936-1937

Dora Maar. Nusch Eluard 1936-1937

Dora Maar Nusch Eluard 1936-1937

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1935

Nusch Eluard

Nusch Eluard. Cadavre exquis 1931 Via RMN

Cadavre exquis 1931, Eluard Paul (dit), Grindel Eugène (1895-1952), Hugo Valentine (dite), Gross Valentine (1887-1968) Nusch Eluard (1906-1946)

Pablo Picasso

Pablo Picasso, Portrait of Nusch Eluard, 1938, Oil on canvas

Pablo Picasso. Portrait of Nusch Eluard 1938

 

Pablo Picasso

Pablo Picasso, Nusch Eluard, 1938, Oil on canvas

Pablo Picasso. Nusch Eluard 1938

 

Pablo Picasso

Pablo Picasso. Portrait of Nush Eluard 1941 Oil on canvas 73 x 60 cm

Pablo Picasso. Portrait of Nusch Eluard 1941

 

Pablo Picasso

Pablo Picasso, Portrait of Nusch Eluard, 1938

Pablo Picasso. Portrait of Nusch Eluard 1938

 

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard 1935
Dora Maar. Nusch Eluard 1935

Dora Maar

Dora Maar. Nusch Eluard. Les années vous guettent, projet publicitaire pour un produit de beauté, vers 1935

Nusch Eluard

 



Nusch Eluard. Photocollage 1936
Nusch Eluard. Nus dansant autour d’un calice vers 1937. Collage
Nusch Eluard. Photocollage 1935
Nusch Eluard. Photocollage 1935
Nusch Eluard. Photomontage 1930s

Man Ray

Man Ray. Portrait of Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Nusch Eluard

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nush Eluard 1935. Accompagné du poème « Tu te lèves » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Tu te lèves l’eau se déplie
Tu te couches l’eau s’épanouit

Tu es l’eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s’établit

Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits
Tu chantes des hymnes nocturnes sur les cordes de l’arc-en-ciel,
Tu es partout tu abolis toutes les routes

Tu sacrifies le temps
À l’éternelle jeunesse de la flamme exacte
Qui voile la nature en la reproduisant

Femme tu mets au monde un corps toujours pareil
Le tien

Tu es la ressemblance. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nush Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man ray

Man ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »