

®Masao Yamamoto. From a box of ku
Blanc & Demilly. Glycine 1927. Color gum bichromate. Via artnet
Blanc & Demilly. Fleurs 1927. Color gum bichromate. Via artnet
Blanc & Demilly. Danseuse 1940. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1945-1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Yvette Labrousse, Miss France 1930. Via artnet
Blanc & Demilly. Tulipe 1935. Via artnet
Blanc & Demilly. Mains 1935-1939. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Portraits à l’ombrelle 1933. Via artnet
Blanc & Demilly. Profils 1935-1939. Photomontage solarisé. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Profil de femme 1925. Gum bichromate. Via artnet
Blanc & Demilly. Femme au chapeau 1940. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu solarisé 1952. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu solarisé 1945. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1949. Via artnet
Blanc & Demilly.Femme brune (tête et pied) 1945-1950 . Via artnet
Blanc & Demilly. Nu 1940-1949. Via artnet
Blanc & Demilly. La nageuse 1950. Via artnet
Blanc & Demilly. Les visages 1935. Via artnet
Blanc & Demilly. Passage interdit 1950-1955. Via artnet
Blanc & Demilly. Portrait de femme 1925. Gum bichromate. Via artnet
Blanc & Demilly. Nu solarisé 1930s. Via joelsorokagallery
Antoine Demilly et Blanc 1935. Via RMN
Antoine Demilly. la montée des Chazeaux (Lyon) vers 1933. Via RMN
Theodore Blanc et Antoine Demilly. Demilly vu par lui-même 1920. Via toutceciestmagnifique
Blanc et Demilly-Portrait dans la nuit, vers 1945-1950 (photocollage)
Blanc et Demilly. Fantaisie vers 1945-1950
Blanc et Demilly. Danseuse vers 1933
Théo Blanc et Antoine Demilly. La coiffure 1935
Blanc et Demilly-Au bistrot, à Lyon, Leicagraphies Demilly, vers 1935-39 Photocollage, gouache, encre sur carton
Blanc & Demilly. Couverture pour le livre Le nouveau monde
Photographe anonyme. Two girls dancing 1924. Via getty
Photographe anonyme. Girl dancing 1924. Via getty
« Animé d’une curiosité insatiable qui le poussa tout au long de sa vie à élargir la vision de son art, Auguste Rodin ne pouvait qu’être amené un jour à s’intéresser à la danse qui, de par sa nature même, s’offrait à lui comme un véritable écho de son propre travail de recherche sur l’expression corporelle et les possibilités plastiques du corps humain.
Mais contrairement à un artiste comme Degas son intérêt ne se porta pas vers les ballets qu’il trouvait « trop sautillants, trop brisés ». Il leur préféra des créations novatrices comme celles de Loïe Fuller ou Isadora Duncan dont l’idée était de renouer avec les sources antiques de la danse en redonnant toute sa liberté au corps. Vaslav Nijinsky, qu’il appréciait particulièrement, lui accorda également quelques séances de pose en remerciement de son soutien après la polémique engendrée par son dernier ballet l’Aprés Midi d’un Faune de Debussy. Et la correspondance intéressante qu’il entretenait avec beaucoup de danseurs ainsi que le certain nombre de spectacles et de démonstrations dont il fut l’organisateur dans les jardins de l’Hôtel Biron (aujourd’hui Musée Rodin) témoignent de la place importante que prit cet art dans sa vie.
Bien qu’il ait réalisé de nombreuses sculptures de Nijinsky ou encore de la danseuse japonaise Hanako qui fut l’un de ses modèles favoris, la danse ne s’exprima bien pour lui que dans le dessin et l’esquisse. Car Rodin qui n’a jamais abandonné le dessin (c’est lui qui en 1887 illustra l’édition originale des Fleurs du Mal de Beaudelaire) y attachait en fait une très grande importance,
« Par lui l’oeuvre prend la puissance des choses naturelles, sans dessin pas de vérité » disait-il.
Il ne faut donc pas s’étonner qu’il ait choisi ce support de prédilection pour traduire la danse dans tout ce qu’elle expose justement de vérité corporelle
Son goût particulier pour la danse exotique se révéla lors de l’exposition universelle de 1889 où il assista au spectacle d’une troupe javanaise et, pris d’enthousiasme, en réalisa sur le champ quelques esquisses. Et c’est l’exposition coloniale de Marseille, organisée en 1906 par Jules Charles Roux, président de la compagnie Générale Transatlantique et de l’Union Coloniale, qui lui fournit l’occasion de renouer avec cet engouement.
Entre le 15 Avril et le 18 Novembre 1906 se tint en effet à Marseille, porte de l’Orient, la toute première de ces manifestations. Nous sommes en pleine apogée de la France coloniale, et celle ci contrôle le Cambodge depuis 1884. A cette occasion le roi Sisowath Ier qui venait d’être couronné fut reçu solennellement par la France, accompagné par le Ballet Royal, 42 danseuses qui avaient fait le déplacement depuis Phnom Penh.
Lorsqu’il rencontre la troupe pour la première fois lors de son passage à Paris pour la représentation exceptionnelle au théâtre du Pré Catelan, Rodin enthousiasmé par la pureté et la grâce des expressions, eut un véritable coup de foudre pour l’esthétique de cet art que représente la danse classique khmère.
« Je les ai contemplées en extase. Quel vide quand elles partirent, je fus dans l’ombre et le froid, je crus qu’elles emportaient la beauté du monde » dira-t-il plus tard.
Subjugué, l’artiste demanda alors de rejoindre les interprètes dans l’hôtel particulier où elles résident afin de saisir quelques poses et entama immédiatement une première série de dessins …
Mais les danseuses étaient attendues et doivent regagner Marseille… Alors sans plus réfléchir Rodin quitte tout pour les suivre… Il semblerait même qu’il soit parti si précipitamment qu’il ait oublié son matériel à dessin et dut demander à un épicier du papier d’emballage pour pouvoir fixer ses impressions…
« Elles ont fait vivre pour moi l’Antique… Elles m’ont fourni des raisons nouvelles de penser que la nature est une source intarissable à qui s’y abreuve… Je suis un homme qui a donné toute sa vie à l’étude de la nature et dont les admirations constantes furent pour les oeuvres de l’Antique: Imaginez donc ce que put produire en moi un spectacle aussi complet qui me restituait l’Antique en me dévoilant du mystère… Ces danseuses khmères nous ont donné tout ce que l’Antique peut contenir car il est impossible de porter l’art divin aussi haut ».
Rodin retrouvait ici la pureté et l’universelle beauté qu’il avait découverte dans l’étude des Grecs et fut saisi et captivé par la spiritualité de cet art millénaire où les Apsaras, danseuses célestes, sont les messagères des rois auprès des dieux et des ancêtres.
En une semaine il exécuta environ 150 dessins, retranscrivant ou interprétant les poses du ballet avec une fascination évidente pour les bras et les mains, dessins qu’il aquarella par la suite dans des harmonies d’un rare raffinement.
Très attaché à la série des danseuses cambodgiennes, l’artiste ne vendit que très peu de ses œuvres, en donna quelques unes, et surtout en exposa beaucoup, preuve de son attachement au travail graphique et à la pure beauté que celui-ci révèle,
« C’est la peinture, la sculpture, la musique tout entières qui s’animent »…
Quelle plus belle définition pouvait donner de la danse celui qui par trois fois échoua au concours d’entrée des Beaux Arts car son travail ne correspondait pas aux conventions académiques et qui, précisément grâce à ce style impossible à inscrire dans un courant défini, atteint de son vivant la consécration internationale… »
1- Biographie (source: russianphotographs)
Alexander D. Grinberg (1885-1979) is one of the most respected Russian photographers of the twentieth century. Born at the end of the nineteenth century, and having lived ninety-four years, he experienced the Russian revolutionary, the Civil War, two world wars, stalinist repression along with numerous fluctuations in soviet political and cultural history. Even as a child Grinberg demonstrated a strong attraction to photography, taking his first photography at the age of ten.
By the age of twenty-two he was an active member of the Russian photographic society, where he became a leading creative force. In 1908 he was awarded the silver medal in the all-Russian photo exhibition in Moscow and the gold medal in the international photo-exhibition in dresden, which signaled the recognition of his talents on an international level.
In 1914 Grinberg was invited to work at the Khanzhankov film studio in Moscow. Becoming the head of the film advertising sections, he quickly established process for mass distribution and here he began his cinematographic career. He went on to work behind the camera for numerous studios. In the 1920’a his cinematographic experience led him to become an instructor at the state technical institute of cinematography where he began his association with Sergey Eisenstein who he photographed. His prestige was on the rise throughout the 1920s until 1929 when, under the storm of the cultural revolution the « old school » of Soviet photography came under fire as « depraved », and Grinberg fell out of favor.
The new cultural policy dictated that any eroticism in artistic forms was a remnant of bourgeois idleness, and inappropriate for soviet society. Nevertheless, Grinberg risked one more exhibition of his work in 1935 with images of partially dressed women, raising a storm of criticism, as well as prompting a few brave photographers to come to the defense of this artistic master. Consequently, for his unorthodox vision of photography he was arrested and sentenced to a labor camp for distribution of pornography. By 1939 he was released on early parole, for good behavior and industriousness, although by the time of his release he had permanently lost his sense of smell. He resumed to work as a photographer for a variety of institutions such as museums and taught photography.
His early work was not destroyed as would have normally happened because his older brother managed to hide the negatives for many years. During the second world war he worked to preserve and restore rare photo archives. After the war he worked in the house of models, photographing for fashion designers. In the 1950s he photographed various Soviet film starts and scientists.
His whole life was thus devoted to photography, which he never abandoned in the most difficult of circumstances.
2- La photographie russe et le communisme
Voir l’article ici: http://www.actuphoto.com/16573-la-photographie-russe-et-le-communisme.html