Waldemar Strempler

Waldemar Strempler. The end 2020. Collage

Waldemar Strempler

Waldemar Strempler. Collage 2017

Waldemar Strempler

Waldemar Strempler. No war 2022. Collage

Katrien De Blauwer

®Katrien De Blauwer. Odeur

®Katrien De Blauwer. Odeur

Photographe anonyme

Photographe anonyme. Eclosion 1920 Via drouot

Photographe anonyme. Eclosion 1920 Via drouot

Lucien Lorelle

Lucien Lorelle. Nu au papillon 1953 Via RMN

Lucien Lorelle. Nu au papillon 1953
Via RMN

 

Paul Cava

Paul Cava 2005-2009 Via paulcava.com

Paul Cava 2005-2009
Via paulcava.com

 

Jean Cocteau

Jean Cocteau. Sans titre (histoire amoureuse) 1926. Collage, technique mixte sur papier, tête sculptée. Scan personnel du catalogue Exposition Cocteau, Centre Pompidou 2004

Jean Cocteau. Sans titre (histoire amoureuse) 1926. Collage, technique mixte sur papier, tête sculptée. Scan personnel du catalogue Exposition Cocteau, Centre Pompidou 2004

 

Leo Dohmen (1929-1999). Le surréalisme belge

Surnommé « Le pirate » par ses proches, enrobé depuis son décès en mars 1999 d’un parfum sulfureux, Leo Dohmen est une figure légendaire du surréalisme en Belgique et du milieu artistique anversois de l’après guerre.

Leo Dohmen1

Leo Dohmen

Ingénieur et chimiste le jour, tenancier de bar clandestin la nuit, colporteur d’ouvrages et d’œuvres du surréalisme belge à Paris, collagiste et photographe inculpé pour pornographie, marchand d’art puis galeriste, il y avait là assez d’ingrédients pour faire de Leo Dohmen un personnage de roman, de ceux que l’on croise dans les pages de Cendrars, de Monfreid, ou de Kessel, avec sa silhouette épaisse, rentrant au petit matin, un colt serré sous la veste.

Leo Dohmen

Leo Dohmen

Il semble que Leo Dohmen eut cent vie tant l’on se perd en sa chronologie qui le voit multiplier les activités, les voyages, les rencontres, se jouant du sommeil, des bons usages, croisant sur sa route les personnages les plus divers, des plus recommandables aux plus redoutables, figures incertaines d’une vie tendue vers toujours plus de liberté, toujours plus d’argent, celle-ci aidant à atteindre celle-là.

C’est pourtant le surréalisme qui trace la voie à ce jeune ingénieur de chez Gevaert à Anvers: le poète et mathématicien Gilbert Senecaut, ami de longue date de Marcel Mariën et collaborateur épisodique de la revue « Les lèvres nues » les présente l’un à l’autre en 1954. C’est le début d’une longue amitié, frappée d’estime réciproque, les deux hommes se complétant opportunément: Leo Dohmen devient l’homme de main, le messager, l’audacieux complice du timide et renfermé Marcel Mariën, lequel sert de mentor en politique, en littérature et en art à son jeune disciple qui dans le culot surpasse parfois le maître; on le verra en 1959 photographe de plateau dans « L’imitation du cinéma » de Marcel Mariën, mais aussi par des voies illégales – le détournement des gains d’un jeu publicitaires –  » le producteur associé » de ce film qui connut censure et interdiction; on le verra encore complice du tract « Grande baisse » de Marcel Mariën ironisant en 1962 sur la réussite de René Magritte – il confectionne le photomontage du billet de banque – et sera pendant l’exil américain et la parenthèse maoïste le dépositaire de nombreuses archives et de bien des secrets.

Leo Dohmen. L'imitation au cinéma

Leo Dohmen. L’imitation au cinéma

Leo Dohmen. Les travaux forcés. Photomontage pour La grande baisse 1962

Leo Dohmen. Les travaux forcés. Photomontage pour La grande baisse 1962

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

Leo Dohmen. Marcel Mariën 1956

C’est de l’époque de cette rencontre que datent ses premiers collages – parfois reproduits photographiquement en plusieurs exemplaires – qu’il délaissera naturellement pour le photomontage, puis la photographie où il privilégiera les idées-chocs, telle « L’ambitieuse » (1958) à la toison bien aimée, ou la sensuelle « L’ébéniste » (1955), au corps strié comme les veines du bois, sans pour autant délaissé les possibilités de la manipulation, tel le photomontage (La chute, 1956) ou la solarisation (Traité de sensations, 1955).

Leo Dohmen. L'ambitieuse 1958

Leo Dohmen. L’ambitieuse 1958

Leo Dohmen. L'ébéniste 1955 Via binocheetgiquello

Leo Dohmen. L’ébéniste 1955
Via binocheetgiquello

Leo Dohmen. The cabinet maker 1955

Leo Dohmen. The cabinet maker 1955

Leo Dohmen. La chute 1956

Leo Dohmen. La chute 1956

Leo Dohmen. Traité des sensations 1955

Leo Dohmen. Traité des sensations 1955

Leo Dohmen. Traité des sensations 1955

Leo Dohmen. Traité des sensations 1955

Leo Dohmen. The head of the clan 1956

Leo Dohmen. The head of the clan 1956

Leo Dohmen. L'expérience 1955

Leo Dohmen. L’expérience 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Moebius 1954

Leo Dohmen. Moebius 1954

Leo Dohmen. Sans titre 1953

Leo Dohmen. Sans titre 1953

Leo Dohmen. The symbolist 1953

Leo Dohmen. The symbolist 1953

Leo Dohmen. Alice in wonderland 1953

Leo Dohmen. Alice in wonderland 1953

Léo Dohmen. The traveller 1953

Léo Dohmen. The traveller 1953

Léo Dohmen. La revanche de la nuit 1958

Léo Dohmen. La revanche de la nuit 1958

Léo Dohmen. Le language des mains 1955

Léo Dohmen. Le language des mains 1955

Léo Dohmen. Sans titre 1955

Léo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Sans titre 1955

Leo Dohmen. Le ludion 1956

Leo Dohmen. Le ludion 1956

Dans sa pratique de la photographie, Leo Dohmen conserve la radicalité de l’expérience du collage et de son procédé: opposition brutes et violentes entre les éléments réunis, dédain du contexte et de l’esthétisme, goût pour les représentations de sexe féminin, de bouches entrouvertes, tout un art du scabreux qui en fait plutôt qu’un praticien de la photographie, un dynamiteur qui, pour citer son biographe Jan Ceuleers, « opère toujours avec le même objectif: miner un monde dans lequel la culture n’est pas la seule à être établie sur l’absence de liberté ».

Leo Dohmen. La mariée mise à la poubelle par ses célbataires. Même hommage à Marcel Huct

Leo Dohmen. La mariée mise à la poubelle par ses célbataires. Même hommage à Marcel Huct

Leo Dohmen. Marcinelle 1956

Leo Dohmen. Marcinelle 1956

Leo Dohmen. Le mal de mer 1958

Leo Dohmen. Le mal de mer 1958

Leo Dohmen. La passion de Copernic 1956

Leo Dohmen. La passion de Copernic 1956

Leo Dohmen. Ready-made 1956

Leo Dohmen. Ready-made 1956

Leo Dohmen. Ready made 1956

Leo Dohmen. Ready made 1956

Leo dohmen. le sifflet du train 1956

Leo dohmen. le sifflet du train 1956

Leo Dohmen. Le vertige 1956

Leo Dohmen. Le vertige 1956

Leo Dohmen. Poor Belgium 1956

Leo Dohmen. Poor Belgium 1956

Leo Dohmen. The crossing 1956

Leo Dohmen. The crossing 1956

Leo Dohmen. Le voyeur

Leo Dohmen. Le voyeur

Leo Dohmen. Le réflecteur de conscience 1958

Leo Dohmen. Le réflecteur de conscience 1958

Leo Dohmen. Communicating vases 1956

Leo Dohmen. Communicating vases 1956

Leo Dohmen. Revenge 1958

Leo Dohmen. Revenge 1958

Leo Dohmen. The crossed bridge 1955

Leo Dohmen. The crossed bridge 1955

Leo Dohmen. Collage sur une lettre adresssée à Debord

Leo Dohmen. Collage sur une lettre adresssée à Debord

Leo Dohmen. Collage sur une lettre adresssée à Sénécaut

Leo Dohmen. Collage sur une lettre adresssée à Sénécaut

Leo Dohmen. Les beau-parleuses 1958

Leo Dohmen. Les beau-parleuses 1958

Leo Dohmen. Au malheur des dames 1958

Leo Dohmen. Au malheur des dames 1958

Leo Dohmen. Le visionaire 1957

Leo Dohmen. Le visionaire 1957

Leo Dohmen. Au malheur des dames 1958

Leo Dohmen. Au malheur des dames 1958

Pas plus qu’il n’entendit révolutionner l’art du collage, Leo Dohmen n’entendit bouleverser celui de la photographie, se préoccupant peu des interrogations de Man Ray – un photographe qu’il appréciait te rencontra – quant au statut de celle-ci. Ses idées matérialisées en des techniques très diverses – il se remit à assembler vers 1986 – te la facilité déconcertante avce laquelle il délaissa la photographie après son inculpation pour pornographie montrent assez combien « Le Pirate » entendait privilégier la fin plutôt que les moyens, conscient depuis l’enfance que ce monde est doté d’un début, d’une fin, et que l’intervalle n’est décidemment pas très tentant si l’on ne l’organise pas soi-même plutôt que de le laisser aux curés, aux flics, aux directeurs de conscience.

Leo Dohmen. Le printemps (I) 1956

Leo Dohmen. Le printemps (I) 1956

Leo Dohmen. Le printemps 1958

Leo Dohmen. Le printemps 1958

Leo Dohmen. Base pour Le printemps 1956

Leo Dohmen. Base pour Le printemps 1956

Leo Dohmen. Spring 1956

Leo Dohmen. Spring 1956

Dans la grande famille des surréalistes ayant usé de la photographie, Leo Dohmen est assurément l’un de ceux que l’on pourrait -à l’égal de Marcel Mariën _ traiter de Judas tant les préoccupations et les usages liés au commun de cette technique lui furent étrangers. Il n’en laissa pas moins parmi les plus beaux blasons de la photographie surréaliste, quelques unes de ces icônes qui ont ajouté un peu de sens au monde.

Leo Dohmen. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen2. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen1. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen3. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen19. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen6. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen16. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen14. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

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Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen9. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen8. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Leo Dohmen7. L'imitation du cinéma

Leo Dohmen. L’imitation du cinéma

Source du texte: Xavier Canonne (Directeur Musée de la Photographie de Charleroi)

Source des photos: leodohmen.com

Lee Miller

Lee Miller. Portrait de Picasso Via mutualart

Lee Miller. Portrait de Picasso
Via mutualart

Max Ernst

Max Ernst. Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel 1929. Collage Via mutualart

Max Ernst. Rêve d’une petite fille qui voulut entrer au Carmel 1929. Collage
Via mutualart

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Premier poème visible 4 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Premier poème visible 4 1933 Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Le lion de Belfort 28 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Le lion de Belfort 28 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. L'eau 26 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. L’eau 26 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. La cour du dragon 4 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. La cour du dragon 4 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Oedipe 21 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Oedipe 21 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. L'île de Pâques 2 1933

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. L’île de Pâques 2 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Deuxième poème visible 1 1933 Via RMN

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. Deuxième poème visible 1 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. La clé des chants 1 1933 Via RMN.jpg

Max Ernst. Collage tiré de Une semaine de bonté. La clé des chants 1 1933
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Le rire du coq from Une semaine de bonté 1934 Via ubugallery

Max Ernst. Le rire du coq from Une semaine de bonté 1934
Via ubugallery

 

Max Ernst

Max Ernst. Sans titre 1929. Collage Via ubugallery

Max Ernst. Sans titre 1929. Collage
Via ubugallery

 

Max Ernst

Max Ernst. vers 1920 Gouache, crayon et reproductions de photos découpées et collées sur papier Via RMN

Max Ernst. vers 1920. Gouache, crayon et reproductions de photos découpées et collées sur papier
Via RMN

 

Max Ernst

Max Ernst. Switzerland, Birthplace of Dada 1920 Via Wiki

Max Ernst. Switzerland, birthplace of Dada 1920
Via Wiki

 

Max Ernst

Max Ernst. Collage Via vooriders

Max Ernst. Collage Via vooriders

 

Max Ernst

Max Ernst. A little sick horse's leg 1920. Via wiki

Max Ernst. A little sick horse’s leg 1920
Via wiki

 

Max Ernst

Max Ernst, Sans Titre (Untitled), 1920,  Cut-and-pasted hand-tinted printed paper on printed paper with gold metallic paint and pencil. Via MOMA

Max Ernst. Sans Titre 1920. Cut-and-pasted hand-tinted printed paper on printed paper with gold metallic paint and pencil
Via MOMA

 

Max Ernst

Max ERNST, No title (A winged man standing in the snow and gesturing to a w. From une semaine de bonté 1934. Via NGA.jpgoman in a doorway to be quiet)

Max Ernst. No title (A winged man standing in the snow and gesturing to a woman). From une semaine de bonté 1934
Via NGA

 

Joseph Cornell 1903-1972

BIOGRAPHIE

Joseph Cornell, né le 24 décembre 1903 à Nyack dans l’État de New York et mort le 29 décembre 1972, était un sculpteur américain, comptant parmi les pionniers de l’assemblage.

Lee Miller. Portrait de Joseph Cornell 1933

Lee Miller, Joseph Cornell, New York, 1933. Via theredlist

Lee Miller, Joseph Cornell, New York, 1933
Via theredlist

Bien qu’influencé par Max Ernst, dont il découvre les collages exposés à la galerie Julien Levy, en 19311, et le surréalisme, Joseph Cornell est un farouche indépendant.

En janvier 1938, il participe à l’Exposition internationale du surréalisme organisée à l’École des Beaux-Arts de Paris. Pour André Breton, Joseph Cornell a « médité une expérience qui bouleverse les conventions d’usage des objets2. »
Il a aussi été un cinéaste expérimental.

Joseph Cornell a vécu la majeure partie de sa vie à New York où il habitait dans le quartier de Flushing3 avec sa mère et son frère Robert, handicapé par une paralysie cérébrale.

SCULPTURES ET COLLAGES

Les œuvres de Joseph Cornell les plus caractéristiques sont des assemblages créés à partir d’objets trouvés. Ce sont la plupart du temps des boîtes en bois à couvercle vitré, dans lesquelles il a rassemblé des photos ou des objets divers. Certaines de ces boîtes, comme celles de la série des Medici Slot Machine, sont interactives et prévues pour être manipulées.

Dans la lignée du Ready-Made, l’assemblage est un procédé et un mouvement artistique qui consiste à juxtaposer des objets hétéroclites dans une composition en 3 dimensions. Joseph Cornell a ainsi créé des boîtes, qui refermaient différentes matières organiques et minérales, des images de peinture de la renaissance et des vieilles photographies dans l’esprit d’un « cabinet de curiosité ».

Comme Kurt Schwitters, Cornell pouvait créer de la poésie à partir d’objets banals ; mais il était surtout attiré par les fragments d’objets autrefois précieux qu’il pouvait découvrir dans les échoppes de brocanteurs de New York. Ses boîtes relèvent de la technique surréaliste de la juxtaposition irrationnelle et leur séduction provient souvent de la nostalgie qu’elles dégagent. Toutefois Cornell ne s’est jamais considéré comme un surréaliste, tout en admirant le travail d’artistes comme Max Ernst et René Magritte. Il a également été en contact avec certains membres du groupe surréaliste installés aux USA pendant la Seconde Guerre mondiale. Par la suite il a été revendiqué comme précurseur du pop art et de la pratique de l’installation.

La caractéristique la plus importante des boîtes de Cornell est son travail sur le montage bi et tri-dimentionnel des images et des objets, leur cloisonnement dans des cases (cadres) et le mouvement. Plusieurs boîtes contiennent des objets ou des matériaux qui peuvent bouger si on leur donne une impulsion : des boules ou des billes, des ressorts, des chaînes métalliques, des dés à coudre posés sur des pointes dans de petites boîtes rondes dont la paroi intérieure est couverte de petits miroirs (les « Thimble Forest ») (« Forêt de dés à coudre ») rappelant les praxinoscopes, des anneaux suspendus ou enfilés sur des tiges de métal (la série des boîtes « célestes »), du sable… On retrouve également dans certaines des petites images démultipliées rappelant celles de Muybridge (la série des « Medici »). En 1930, Cornell a réalisé un collage à partir de gravures et une boîte à partir de photos représentant Marey avec son fameux fusil… Une autre boîte en carton (1932) contient une version « mécanisée » d’un thaumatrope.

Joseph Cornell. Untitled (Owl box) entre 1946-1948 Via NGA

Joseph Cornell. Untitled (Owl box) entre 1946-1948 Via NGA

La caractéristique la plus importante des boîtes de Cornell est son travail sur le montage bi et tri-dimentionnel des images et des objets, leur cloisonnement dans des cases (cadres) et le mouvement.

Lee Miller. Object by Joseph Cornell 1933. Via liveauctionners

Lee Miller. Object by Joseph Cornell 1933
Via liveauctionners

Joseph Cornell. Bébé Marie. Via mutualart

Joseph Cornell. Bébé Marie
Via mutualart

Dans les années trente, Cornell commence à accumuler, à archiver dans des classeurs/dossiers nommés « Castles », « Nostalgia of the Sea », « Owl Cutouts » (découpages de hiboux), « Fée au lapins » (sic), « Marcel Duchamp »…, des photographies, des gravures du xixe siècle, des illustrations de contes pour enfants, des cartes postales, des coupures de journaux, des notes personnelles… ; certains seront liés au travail de préparation de ses œuvres. De nombreuses boîtes en carton ou en métal servant au rangement contiennent des objets achetés ou trouvés.

Il montre ses collages (ses « montages » comme il les appelait) à Julien Levy et, en janvier 1932, la galerie en présente plusieurs accompagnés d’un objet intitulé Glass Bell dans l’exposition collective « Surréalisme », avec des œuvres de Max Ernst, Man Ray, Jean Cocteau, Làszló Moholy-Nagy, Eugène Atget… Ses premiers collages sont apparentés à ceux de Max Ernst.

Joseph Cornell. Finite and infinite (Infinite Series) 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Finite and infinite (Infinite Series) 1960
Via mutualart

Cornell s’intéressait également aux oiseaux et il a créé dans les années 40-50 la série de collages Aviarie qui leur est consacrée.

Joseph Cornell. Sans titre 1931.  Paper collage mounted to paperboard

Joseph Cornell. Sans titre 1931. Paper collage mounted to paperboard

Joseph Cornell. Collage 130 Via ubugallery

Joseph Cornell. Collage
Via ubugallery

Joseph Cornell. Collage 1933 Via ubugallery

Joseph Cornell. Collage 1933
Via ubugallery

Joseph Cornell. Le Bouvier de l’atlas de Bayer (1603) 1934 Via ubugallery

Joseph Cornell. Le Bouvier de l’atlas de Bayer (1603) 1934
Via ubugallery

Joseph cornell. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell1. Collage 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell1. Collage 1930
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Joseph Cornell4. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph cornell9. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell0. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell1. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell3. sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell5. sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

Joseph Cornell6. sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
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Joseph Cornell8. Sans titre 1930 Via ubugallery

Joseph Cornell. Sans titre 1930
Via ubugallery

 

Joseph Cornell. Untitled (Fish and Hands) 1933 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Fish and Hands) 1933 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Schooner) 1931 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Schooner) 1931 Via artnet

Joseph Cornell. Poetry of Surrealism 1935-1940 Via artnet

Joseph Cornell. Poetry of Surrealism 1935-1940 Via artnet

Joseph Cornell. Sans titre 1931 Via artnet

Joseph Cornell. Sans titre 1931 Via artnet

Joseph Cornell. STAR CHRYSALIS. Via mutualart

Joseph Cornell. Star chrysalis
Via mutualart

Joseph Cornell. Woman in tube. Collage

Joseph Cornell. Woman in tube. Collage
Via mutualart

Joseph Cornell. Collage of Tamara Toumanova dancing entre  1940 and 1970 Via aaa.se.edu

Joseph Cornell. Collage of Tamara Toumanova dancing entre 1940 and 1970
Via aaa.se.edu

Les actrices sont les médiatrices du cinéma pour Cornell et de façon plus large, les artistes féminines constituent des intermédiaires sensibles dans sa relation au « féminin » – il admirait également les danseuses des ballets classiques.

Joseph Cornell. Renée Jeanmaire (Zizi) in Carmen, ballet  1946-1949 Via artnet

Joseph Cornell. Renée Jeanmaire (Zizi) in Carmen, ballet 1946-1949
Via artnet

Joseph Cornell. photomontage for Enchanted Wanderer 1941. Via artnet

Joseph Cornell. photomontage for « Enchanted Wanderer » 1941
Via artnet

Lee Miller, Untitled (collage of Lee Miller) 1949, by Joseph Cornell

Joseph Cornell. Untitled (collage of Lee Miller) 1949

Joseph Cornell 1960

Joseph Cornell 1960. Collage

Joseph Cornell 1965

Joseph Cornell 1965. Collage

Ses constructions (boîtes), ses collages (films) faits à partir d’éléments hétérogènes redonnent au monde une unité que l’on croyait perdue – à l’inverse des artistes du xxe siècle qui perçoivent ce monde comme fragmenté. C’est la paradoxale modernité de son œuvre qui ressemble plutôt à celle de Proust qui pensait que l’art était fait pour donner au passé une forme et éviter ainsi sa disparition. La nostalgie (« quelque chose de mort ») et le désir (« quelque chose de vivant ») sont aussi deux notions inextricablement liées dans la constitution d’archives.

Joseph Cornell. Sans titre. Collage

Joseph Cornell. Sans titre. Collage

Joseph Cornell. Home, Poor Heart 1960 Via artnet

Joseph Cornell. Home, poor heart 1960 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Ship with Nude) 1964-1966 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Ship with Nude) 1964-1966 Via artnet

Jpseph Cornell. Lanner Waltzes 1960 Via artnet

Jpseph Cornell. Lanner Waltzes 1960 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled 1968 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled 1968 Via artnet

Joseph Cornell. Sans Titre 1960 Via artnet

Joseph Cornell. Sans Titre 1960 Via artnet

Joseph Cornell. Untitled (Girl with a Mustache) Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled (Girl with a Mustache)
Via mutualart

Joseph Cornell. T'Ang Dynasty 1963 Via mutualart

Joseph Cornell. T’Ang Dynasty 1963 Via mutualart

Joseph Cornell. Andromeda 1965 Via mutualart

Joseph Cornell. Andromeda 1965
Via mutualart

Joseph Cornell. NEW YORK CITY - SPRING 1962 - VALENTINE Via mutualart

Joseph Cornell. New-York city, spring 1962, Valentine
Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled (Nude in Marsh) 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled (Nude in Marsh) 1960
Via mutualart

Joseph Cornell. Collage 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Collage 1960
Via mutualart

Joseph Cornell. The Human Thermostat 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. The Human Thermostat 1960
Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled [Mary Taylor by Lee Miller], c, 1932

Joseph Cornell. Untitled (Mary Taylor by Lee Miller) 1932

 

Joseph Cornell 160-1970. Collage

Joseph Cornell. Betty Page collage 1960

Joseph Cornell. Betty Page collage 1960

Toute sa vie au gré de ses découvertes cinématographiques, des films vus, des magazines feuilletés qu’il découpe et dont il remplit ses dossiers et ses classeurs, des publicités qu’il conçoit…, il enrichit sa relation imaginaire aux actrices de cinéma qui représentent pour lui l’innocence et la pureté, l’évanescence féminine. Il les élève au rang d’icônes

Joseph Cornell, Untitled (Naiad), ca. 1962-1965

Joseph Cornell. Untitled (Naiad), ca. 1962-1965

CINEMA EXPERIMENTAL

La vie de Cornell suit l’histoire du cinéma, il va dans les nickels-odéons et les pennies arcades2, il voit des films dans les foires et les fêtes foraines, puis dans des théâtres avec accompagnement musical, il découvre les films teintés et assistera aux passages au parlant et à la couleur.

Le film Rose Hobar(1936) a été entièrement composé par Cornell à partir d’images trouvées dans des entrepôts du New Jersey, la plupart provenant d’un film de série B intitulé A l’Est de Borneo. Pour les rares projections qui ont eu lieu de ce film, Cornell faisait entendre le disque de Nestor Amaral, Holiday in Brazil et diffusait le film à travers un filtre bleu foncé pour lui donner un aspect onirique. Le film a été présenté à la Julien Levy Gallery en décembre 1936 dans le cadre de la première Exposition Surréaliste au Museum of Modern Art de New York. Salvador Dalí, présent à New York pour le vernissage au MoMA, était présent et le film a déclenché sa fureur, Dali proclamant qu’il avait eu lui-même l’idée d’appliquer au cinéma les techniques du collage. Dali a fait remarquer à Cornell qu’il ferait mieux de s’en tenir à ses boites et celui-ci, de nature timide, a renoncé à montrer ses films en public.

Rose Hobart est un concentré « amoureux » de Cornell pour une actrice, une cristallisation poétique et cinématographique provoquée notamment par la disparition de l’histoire contenue initialement dans East of Borneo.Cornell ne s’intéresse qu’à l’actrice, à son visage anxieux et aux gracieux mouvements de son corps mis en valeur par de nombreuses ellipses, des arrêts et des sauts de montage érigeant le faux raccord en principe esthétique et ce soixante ans avant In the Mood for Love. En plus des gros plans, Cornell a notamment choisi de garder ceux où le corps de l’actrice est cadré par des rideaux, des fenêtres, des portes, des balcons, ce qui provoque un travail de sur-cadrage et de mise en scène supplémentaire. Il a enlevé les dialogues et la musique et il projette le film à la vitesse du cinéma muet pour le ralentir. Toutes ces manipulations visent à créer un style onirique et élégant qui sublime l’actrice. Cornell est à la fois un spectateur sophistiqué, un cinéphile amoureux et nostalgique du cinéma muet, le seul qui vaille pour lui – son film peut se voir comme une analyse restrictive de East of Borneo – et il se comporte en fan séduit par l’actrice car le montage est entièrement organisé autour d’elle. Mais peut-être est-ce la même chose… Une éclipse, un moment important du film, a été totalement créée par Cornell qui a rajouté des plans. C’est le cas en début de film où pendant quelques secondes, des images montrent un groupe de personnes les yeux levés vers le ciel regardant au travers de quelque chose. Cette éclipse donne un sens poétique à l’anxiété de Linda qui semble être dans l’attente de quelque chose, elle instaure un léger suspens. Rose Hobart était accompagné de deux extraits musicaux enregistrés sur un disque, une rumba brésilienne qui accentuait ironiquement le caractère inquiet du personnage joué par l’actrice. Initialement le film était projeté au travers d’une vitre bleue, mais à la fin de sa vie, Cornell donna l’instruction de teinter la copie et de joindre en boucle la musique. Rose Hobart, pendant plus de trente ans, restera une expérience singulière dans l’histoire du film de montage. Peut-être parce que seul un collectionneur de film pouvait faire un tel objet : l’amour du cinéma mais aussi l’expérience des accidents qui arrivent au projectionniste amateur car lorsque les films cassent, les collures engendrent des montages accidentels. Élément qui pourrait être l’un des « génératifs » de l’esthétique des films de Cornell. Rose Hobart fut montré pour la première fois à la Galerie Julien Levy en décembre 1936 dans un programme comprenant Anemic cinéma de Marcel Duchamp, l’Étoile de mer de Man Ray et une sélection de films de sa collection intitulée « Goofy Newsreel » (« Actualités stupides ») : des films Zecca, une série comique américaine « Unreel Newsreel »… Après avoir vu Rose Hobart Salvador Dalí se mettra en fureur contre Cornell l’accusant de lui avoir volé le concept. Cornell en sera profondément affecté.

Joseph Cornell

via adski_kafeteri

Joseph Cornell. Collage entre 1960-1970

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Untitled (Naiad), ca. 1962-1965. Collage

Via  yama-bato:

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Betty page collage

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Finite and infinite (Infinite Series) 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Finite and infinite (Infinite Series) 1960
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. T'Ang Dynasty 1963 Via mutualart

Joseph Cornell. T’Ang Dynasty 1963
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Andromeda 1965 Via mutualart

Joseph Cornell. Andromeda 1965
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. New-York city , spring 1962 , Valentine Via mutualart

Joseph Cornell. New-York city , spring 1962 , Valentine
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Untitled (Nude in Marsh) 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled (Nude in Marsh) 1960
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Collage 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. Collage 1960
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Untitled (Girl with a Mustache) Via mutualart

Joseph Cornell. Untitled (Girl with a Mustache) Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. The Human Thermostat 1960 Via mutualart

Joseph Cornell. The Human Thermostat 1960
Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Collage of Tamara Toumanova dancing entre  1940 and 1970 Via aaa.se.edu

Joseph Cornell. Collage of Tamara Toumanova dancing entre 1940 and 1970
Via aaa.se.edu

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Untitled (collage of Lee Miller) 1949

Joseph Cornell. Untitled (collage of Lee Miller) 1949

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell 1960. Collage

Joseph Cornell

Joseph Cornell 1965. Collage

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Woman in tube. Collage

Joseph Cornell. Woman in tube. Collage

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Sans titre 1931.  Paper collage mounted to paperboard

Joseph Cornell. Sans titre 1931. Paper collage mounted to paperboard

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Star chrysalis. Via mutualart

Joseph Cornell. Star chrysalis. Via mutualart

 

Joseph Cornell

Joseph Cornell. Sans titre. Collage

Joseph Cornell. Sans titre. Collage

 

Jean Cocteau

Jean cocteau. scan271 001

Jean Cocteau. Silence! Ici j’ordonne… (Nathalie Paley en sphinx) 1932
Scan personnel du catalogue de l’exposition Cocteau, Centre Pompidou 2004

 

Salvador Dali

Salvador Dali. Les Dîners de Gala. P., Draeger, 1973, 4°, toile illustrée d'édit., jaq. Ouvrage de recettes inédites abondamment illustré par Dali

Salvador Dali. Les Dîners de Gala. P., Draeger, 1973, 4°, toile illustrée d’édit., jaq. Ouvrage de recettes inédites abondamment illustré par Dali

 

George Grosz

George Grosz. This is a man ?1957. Via artnet

George Grosz. This is a man ? 1957
Via artnet

 

Raoul Ubac

Raoul Ubac. La rue derrière la gare 1936. Via RMN

Raoul Ubac. La rue derrière la gare 1936

Via RMN

Frantisek Drtikol

František Drtikol2

Frantisek Drtikol. Collage

Via mutualart

 

Frantisek Drtikol

František Drtikol. World soul 1934

František Drtikol

František Drtikol- Untitled (cut-out nude with leaves) c.1930-1935. Via kochgallery

František Drtikol- Untitled (cut-out nude with leaves) c.1930-1935

Via kochgallery

Angelica Paez

Angelica Paez

Angelica Paez. Collage 2005

Angelica Paez

Angelica Paez

Angelica Paez. 10 minute morning collage 2013

Angelica Paez

Angelica Paez

Angelica Paez. Snow ballet 2009. Collage

Nusch Eluard

 



Nusch Eluard. Photocollage 1936
Nusch Eluard. Nus dansant autour d’un calice vers 1937. Collage
Nusch Eluard. Photocollage 1935
Nusch Eluard. Photocollage 1935
Nusch Eluard. Photomontage 1930s

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet 1935
Via wiki

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Le rendez-vous

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Collage avec pistolet 1936-1937
Via bloomsburryauctions

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Bonjour Paris 1936
Via wiki

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Sans titre
Via national gallery of Scotland

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Une fête à bureau fermé 1947
Via christies

Georges Hugnet

Georges Hugnet

Georges Hugnet. Sans titre 1936
Via artprints

Thierry Tillier

Thierry Tillier

Thierry Tillier. Ce que l’oeil voit et convoite, que ta main s’en saisisse 2003

Pierre Molinier

Pierre Molinier

Pierre Molinier. Collage original inédit, avec découpage dans un portrait de Skindo
Via kamelmennour

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. La colombe d’or 1950

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Dédicace dans son livre Fatras 1966

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Les garçons de rue. Collage sur une photo de Robert Doisneau

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Les amants. Collage sur une photo de Brassaï

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Photocollage A Picasso 1955-1960
Via RMN

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert et André Villers. « A Pablo Picasso ». Photocollage

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. A l’ami Doisneau 1963

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Cité Véron dédicacé à Boris Vian

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Pompeï 1975

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Les reines médiéviales 1961
Via millonassocies

Jacques Prévert

Jacques Prévert

Jacques Prévert. Autoportrait au moulin rouge 1962
Via artnet

Karel Teige

Karel Teige

Karel Teige 1942. Collage sur papier
Via mutualart

Salvador Dali

Salvador Dali. Autoportrait à la Mona Lisa 1973. Collage, watercolor and oil on board

Philippe Halsman

Philippe Halsman

Philippe Halsman. Leopard Skull (collaboration with Salvador Dali) 1951

Salvador Dali

 

Salvador Dali. Adolescence

Salvador Dali

Salvador Dali

Salvador Dali. The ants 1929. Gouache, ink, collage

Mary Daniel Hobson. In memory 1996

Jacques Richez

Jacques Richez

Jacques Richez
Via auctionineurope

Jacques Prévert

Jacques Prévert (1900-1977). La lune. Collage

gacougnol:

Jacques Richez
Nude
1979
photography, collage and ink on paper

Pierre Boucher

Pierre Boucher. La chute d’un corps, Photocollage, 1936

PIERRE BOUCHER (1908-2000)

Il étudie à l’École des Arts Appliqués avant de collaborer dans les années 1930 à la revue Arts et Métiers Graphiques. Sa proximité avec les studios publicitaires et sa connaissance des techniques graphiques modernes seront déterminantes dans sa démarche artistique. En 1934, il crée avec René Zuber l’agence Alliance-Photo. Au sein de cette agence, il impose le premier code déontologique du photographe et le respect de la signature des photographes lors de la publication dans les médias. De ses fréquents voyages en Espagne, Égypte, Maroc, Monaco, Russie, Pérou, Bolivie, Brésil ou encore les États-Unis, il rapportera une importante collection de photographies dont certaines donneront lieu à des expositions.

Mais il marquera surtout son temps pour avoir largement contribué à faire entrer la photographie dans la modernité, comme matériau artistique à part entière, en utilisant les techniques mécaniques d’imagerie à des fins détournées. Avec Pierre Boucher, le photographe sort de la chambre noire pour s’initier à d’autres métiers. Acteur du courant photographique de la Nouvelle Vision ou Nouvelle Objectivité, Pierre Boucher explore divers aspects de la photographie avant-gardiste. On lui doit des nus surréalistes inspirés par Man Ray, des photogrammes, des photocollages, des solarisations et des surimpressions. Pour cet infatigable novateur de l’après cliché, toutes les techniques sont bonnes à explorer.

Sa démarche artistique se décline aussi sur des travaux de commande comme des affiches publicitaires, des illustrations documentaires, des reportages industriels ou des illustrations pour l’édition, comme la célèbre Méthode française de ski de Émile Allais. Il avait pour le sport une attirance toute spéciale pour laquelle il s’exprime en ces termes : « Aujourd’hui je chasse aux images. Il faut se satisfaire d’un rapide coup d’œil, saisir les mouvements en plein vol, capter la vie dans ce qu’elle offre de plus mouvant, de plus insaisissable. » (via http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Boucher_%28photographe%29)

Pierre Boucher. Nu au violon, photomontage. 1938 Via drouot

Pierre Boucher. Nu au violon, photomontage. 1938
Via drouot

Pierre Boucher. Nu Via seimspeis

Pierre Boucher. Nu
Via seimspeis

Pierre Boucher 1908 Via invaluable

Pierre Boucher 1908
Via invaluable

Pierre Boucher. Solarized arm and hand 1933

Pierre Boucher. Solarized arm and hand 1933

Pierre Boucher. Résille de lumière 1935 Via drouot

Pierre Boucher. Résille de lumière 1935 Via drouot

Pierre Boucher. Superposition, nu et plume 1932 Via mutualart

Pierre Boucher. Superposition, nu et plume 1932
Via mutualart

Pierre Boucher. Nu à la tête sculptée d'empereur, 1936 Via drouot

Pierre Boucher. Nu à la tête sculptée d’empereur 1936
Via drouot

Pierre Boucher. Nus féminins, Surimpression 1935 Via drouot

Pierre Boucher. Nus féminins, Surimpression 1935
Via drouot

ImagePierre Boucher. Etude pour L’Esprit et la Matière 1939-1941

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Pierre Boucher, Nude, Ruins of Volubilis, Morocco, 1936

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Pierre Boucher. Nu couché 1935

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Pierre Boucher, Untitled, 1937

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Pierre Boucher, Violin nude, date unknown

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Pierre Boucher, Nude phantasmagoria XI, c. 1937

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Pierre Boucher, Nude phantasmagoria XIV, 1937

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Pierre Boucher, The revolt, 1945

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Pierre Boucher, The fall of bodies, 1936

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Pierre Boucher, Female Nude, 1935

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Pierre Boucher (French, 1908-2000). Etude. Original vintage color photogravure

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Pierre Boucher. La chute d’un corps, Photocollage, 1936

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Pierre Boucher. Double nu féminin, Négatif-Positif 1935

pierre-boucher-etude-de-nu-rayogramme-photogramme-et-solarisation-via-verdeau

Pierre Boucher. Etude de nu. Rayogramme. Photogramme et solarisation. Via verdeau

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Pierre Boucher. Femme-fleur, inversion négatif-positif, solarisation et photogramme, 1937

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Pierre Boucher. Skier- solarisation 1948 photogravure

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Pierre Boucher. Electra 1964

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Pierre Boucher 1942

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Pierre Boucher. Nu au chandelier, Surimpression, 1948

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Pierre Boucher. Nu à la plume, 1932

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Pierre Boucher. Nu à la flamme, solarisation 1937

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Pierre Boucher, Nude in Telouet, Morocco, 1936

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Pierre Boucher. Surimpression, 1934

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Pierre Boucher. Nu aux blés, 1936

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Pierre Boucher. Vernis à parquet (publicité pour un vernis à parquet)

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Pierre Boucher1. Etude pour L’Esprit et la Matière 1939-1941

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Pierre Boucher. Bras sur le Guadalquivir 1934

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Pierre Boucher. Nu de dos sur la plage 1933

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Pierre Boucher. Etude pour l’esprit et la matière 1939-1941

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Pierre Boucher, Nude at the studio, 1938

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Pierre Boucher. Nageuse 1945

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Pierre Boucher. Serge Lifar dans « La Chute d’Icare »1938

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Pierre Boucher. Nu à la cape

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Pierre Boucher. Etude de nu n°19. Tiré du porte-folio Arts et Métiers

Serge Lifar in the ballet ‘Icare’, 1935 -by Pierre Boucher

Serge Lifar in the ballet ‘Icare’, 1935 -by Pierre Boucher

Pierre Boucher. Nu à la chevelure

Pierre Boucher. Nu à la chevelure

 

SOURCES: http://madivinecomedie.tumblr.com/

http://www.drouot.com/

http://www.ebay.fr/

http://www.rmn.fr/

theredlist.fr

www.delcampe.fr

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Pierre Boucher

Pierre Boucher. Etude pour L’Esprit et la Matière 1939-1941

Veronica Ebert. The caretaker

unclegrimace:

Jindrich Styrsky

archives-dada:

Erwin Blumenfeld, Nun, 1923, Collage, 11 1/2 x 9 inches (29.2 x 22.9 cm)

György Kepes. American, born Hungary (1906-2001). Shadow Collage 1938

Dr. Lakra (Jeronimo Lopez Ramirez) 2005. Source: artsconnected