Man Ray. Harem. Tanja Ramm, Lee Miller, Man Ray travestis vers 1930 Via RMN

Man Ray. Harem. Tanja Ramm, Lee Miller, Man Ray travestis vers 1930
Via RMN

 

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Man Ray. Midget entre les jambes de Lee Miller vers 1933 Via RMN

Man Ray. Midget entre les jambes de Lee Miller vers 1933
Via RMN

 

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Man Ray. Lee Miller 1930 Via pictify

Man Ray. Lee Miller 1930
Via pictify

 

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Man Ray. Lee Miller 1930 Via albumsceline

Man Ray. Lee Miller 1930 Via albumsceline

 

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Man Ray. Surimpression 1930. Via luminous-lint

Man Ray. Surimpression 1930
Via luminous-lint

 

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Man Ray. Kiki de Montparnasse 1927. Via flick

Man Ray. Kiki de Montparnasse 1927

Via flick

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Man Ray. Kiki 1930

Man Ray. Kiki de Montparnasse 1930

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Man Ray6. Kiki de Montparnasse vers 1925. Via RMN

Man Ray. Kiki de Montparnasse vers 1925

Via RMN

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Man Ray5. Kiki de Montparnasse vers 1924. Via RMN

Man Ray. Kiki de Montparnasse vers 1924

Via RMN

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Man Ray. Kiki de Montparnasse 1922. Via RMN

Man Ray. Kiki de Montparnasse 1922

Via RMN

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Man Ray. Portrait of Nusch Eluard 1935
Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray. Nusch Eluard 1935

Man Ray. Nusch Eluard 1935

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Man Ray. Lee Miller vers 1930
Via RMN

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Man Ray. Lee Miller vers 1930
Via RMN

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Man Ray. Lee Miller embrassant une femme vers 1930
Via RMN

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Man Ray. Lee Miller. Electricity 1931
Via theredlist

Man Ray

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Man Ray. Portrait de Lee Miller 1930
Via theredlist

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Man Ray. Nush Eluard 1935. Accompagné du poème « Tu te lèves » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Tu te lèves l’eau se déplie
Tu te couches l’eau s’épanouit

Tu es l’eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s’établit

Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits
Tu chantes des hymnes nocturnes sur les cordes de l’arc-en-ciel,
Tu es partout tu abolis toutes les routes

Tu sacrifies le temps
À l’éternelle jeunesse de la flamme exacte
Qui voile la nature en la reproduisant

Femme tu mets au monde un corps toujours pareil
Le tien

Tu es la ressemblance. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « Facile est bien» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Facile est beau sous tes paupières
Comme l’assemblée du plaisir
Danse et la suite

J’ai dit la fièvre

Le meilleur argument du feu
Que tu sois pâle et lumineuse

Mille attitudes profitables
Mille étreintes défaites
Répétées vont s’effaçant
Tu t’obscurcis tu te dévoiles
Un masque tu l’apprivoises
Il te ressemble vivement
Et tu n’en parais que mieux nue

Nue dans l’ombre et nue éblouie
Comme un ciel frissonnant d’éclairs
Tu te livres à toi-même
Pour te livrer aux autres. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nush Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Nous avançons toujours

Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie

Nous vivons d’un seul jet

Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui

Un rien de paysage suffisant

Les prisons de la liberté s’effacent

Nous avons à jamais

Laissé derrière nous l’espoir qui se consume

Dans une ville pétrie de chair et de misère

De tyrannie

La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage

Un rideau doux comme ta peau

Une aile salubre une végétation

Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes

Tout au-delà ruiné

La jeunesse en amande se dénude et rêve

L’herbe se relève en sourdine

Sur d’innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu Écorce et source redressée
L’un à l’autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n’éteint pas le feu
Nous nous perpétuons.

Au-dessous des sommets

Nos yeux ferment les fenêtres

Nous ne craignons pas la paix de l’hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité

Quatre murs sur la terre

Le plancher le plafond

Sont des cibles faciles et rompues

A ton image alerte que j’ai dispersée

Et qui m’est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c’est ici qu’en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C’est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur

La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d’être du ciel changeant
Au fil des chevelures

Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement

Par le même désir

Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man ray

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Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « L’entente » tiré du livre de Paul Eluard « Facile »
Via fine arts museum of San Francisco

« Au centre de la ville la tête prise dans le vide d’une place
Ne sachant pas ce qui t’arrête ô toi plus forte qu’une statue
Tu donnes à la solitude un premier gage
Mais c’est pour mieux la renier

T’es-tu déjà prise par la main
As-tu déjà touché tes mains
Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant

Les mains touchent aux mêmes choses

Écoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu te réponds ce sont les autres qui t’entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie

Multiple tes yeux divers et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés où les aubes voyagent
Où les horizons s’associent
Le creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le rythme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l’homme

Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lèvre en flamme

Sur cette place absurde tu n’es pas plus seule
Qu’une feuille dans un arbre qu’un oiseau dans les airs
Qu’un trésor délivré. »

Man Ray

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Man Ray. A Paul Eluard. Les Yeux Fertiles 1936

LES YEUX FERTILES (Paul Eluard)

« On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais

Tes yeux dans lesquels nous dormons
Tous les deux
Ont fait à mes lumières d’homme
Un sort meilleur qu’aux nuits du monde

Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens detaché de la terre

Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu’ils croyaient être

On ne peut te connaître
Mieux que je te connais. « 

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Percolator 1917

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Scan personnel de « Formes nues ». Editions d’Art Graphique, Paris 1935

Man Ray

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Man Ray. Scan personnel de « Formes nues ». Editions d’Art Graphique, Paris 1935

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Sans titre 1931. Via futuristika

Man Ray

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Man Ray. Illustration of Kiki 1924

Man Ray

Man Ray

Man Ray. Lee Miller vers 1930
Via RMN

Man Ray

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Man Ray. Juliet in stocking mask 1945
Via mutualart

Man Ray

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Man ray. Lee Miller vers 1930
Via RMN

Man Ray

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Man Ray. Yesterday, today, tomorrow 1924
Via manray-photo.com

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Man Ray. Nu aux bras masqués vers 1930
Via RMN

Man Ray

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Man ray. Nu aux bandes noires vers 1930
Via RMN

Kiki de Montparnasse (Alice Ernestine Prin) 1901-1953 / Partie 2

Première partie (Biographie et les dessins de Kiki) ici : https://dantebea.wordpress.com/tag/kiki-de-montparnasse/

3- Kiki muse et modèle des artistes

Kiki fut épargnée, sauvée grâce à son intelligence, son esprit et à sa débrouillardise. Elle sut trouver  protection et sécurité au sein de la communauté artistique de Montparnasse vers laquelle la portait une attirance naturelle.

Les artistes ont marqué de leur empreinte la vie de Montparnasse. Les impératifs de liberté et d’expérimentation s’imposaient dans tous les domaines. Ceux qui choisissaient d’y vivre étaient libres de se réaliser, tant sur le plan artistique que sur le plan politique et sexuel. Au sein de cette aristocratie de l’individuel, Kiki devint l’individu suprême, une femme appréciée et aimée. Par la seule force de sa personnalité, elle réussit à s’extraire de la couche la plus basse de la société, à s’enfuir de la misère, pour devenir l’une des figures les plus en vue du milieu artistique de l’entre deux guerre.  Très vite les rencontres se font de plus en plus nombreuses. Elle  connut Utrillo, Modigliani, Picasso, puis Kisling et Thérèse Treize qui devint sa meilleure amie. Pour Kiki, « c’est le talent de tous ses amis qui a fait Montparnasse ».

La créativité naturelle de Kiki trouva dans l’ambiance permissive de Montparnasse dans le cadre propice à son épanouissement. Jolie fille, elle soulignait déjà son attirance pour les hommes à l’âge de treize ans : « je suis tout de même déjà coquette avec les hommes ! C’est vraiment de la prétention de penser que ma gueule à couper le vent attire leurs regards ! ». Drôle et intelligente, elle posa comme modèle pour de très nombreux artistes : Kisling, Foujita, Per Krohg, Alexander Calder, Soutine, Van Dongen, Bob Lodewick, Maurice Mendjinsky avec qui elle vécut quatre ans.

Un court métrage d’animation « Kiki et les Montparnos » réalisé par Amélie Harrault et librement inspiré du livre « Souvenirs » de Kiki de Montparnasse à regarder ici ( Faire un copier/coller du lien dans votre navigateur )

http://videos.arte.tv/fr/videos/mademoiselle-kiki-et-les-montparnos-d-amelie-harrault–7564328.html

Kiki par Foujita

Foujita. Nu couché à la toile de jouy 1922. Modèle Kiki de Montparnasse

Tsuguharu Foujita . Nu couché à la toile de jouy 1922. Modèle Kiki de Montparnasse

Tsuguharu Foujita. Reclining nude (Kiki)

Tsuguharu Foujita. Reclining nude (Kiki) 1922

Léonard Foujita. Kiki de Montparnasse au ruban bleu dans les cheveux, vers 1927

 Foujita. Kiki de Montparnasse au ruban bleu dans les cheveux vers 1927

Foujita. Kiki

Foujita. kiki

Kiki par Man Ray

Man Ray. Kiki 1923

Man Ray. Illustration 1924

Man Ray. Illustration de Kiki 1924

Man Ray. Kiki 1923

Man Ray. Portrait de Kiki de Montparnasse, 1922

Man Ray. Portrait de Kiki de Montparnasse, 1922

Man Ray. Kiki

Man Ray. Portrait de Kiki de Montparnasse

Kiki par Kees van Dongen

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Kees van Dongen. Kiki de Montparnasse 1909

Kees van Dongen. Kiki

Kees van Dongen. Kiki de Montparnasse

Kiki par Moise Kisling

Moïse Kisling. Kiki

Moïse Kisling. Kiki

MOÏSE KISLING, Kiki de Montparnasse (1924)

Moïse Kisling. Kiki de Montparnasse 1924

Kiki de Montparnasse à la robe rouge (1933) huile .KISLING

Moïse Kisling. Kiki de Montparnasse à la robe rouge 1933

Kisling. Kiki de Montparnasse

Moïse Kisling. Kiki de Montparnasse

Kiki par Gustaw Gwozdecki

Gustaw Gwozdecki, Kiki de Montparnasse, 1920

Gustaw Gwozdecki. Kiki de Montparnasse 1920

Kiki par  Per Krohg

Kiki de Montparnasse by Per Krohg 1928

Kiki par Luigi Corbellini

Kiki de Montparnasse by Luigi Corbellini 1925

Luigi Corbellini . Kiki de Montparnasse 1925

Kiki par Ernest Correlleau

Ernest Correlleau. Kiki de Montparnasse

Ernest Correlleau. Kiki de Montparnasse

Kiki par Maurice Mendjiski

Maurice Mendjiski. Kiki de Montparnasse

Maurice Mendjiski. Kiki de Montparnasse

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Man ray. Helen Tamiris vers 1930. Superposition de deux négatifs®Man Ray Trust

 

Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930. Montage de deux négatifs®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930. Montage de deux négatifs®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930. Montage de deux négatifs®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
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Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust
Man Ray. The dancer Helen Tamiris 1930®Man Ray Trust

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Man Ray. Meret Oppenheim nue

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Man Ray. Photomontage with nude and studio light
Via LJP

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Man Ray. HelenTamiris 1929
Via Lifejournal

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Man Ray. Lee Miller vers 1930

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Man Ray. Juliet 1947®Man Ray Trust
Man Ray. Juliet 1940®Man Ray Trust

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Man Ray .Moulage 1930

 

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